Frank faisait partie du mythique groupe des années 90’s en France, les 2be3 avec leur titre phare « PARTIR UN JOUR ».
Comment sont nés les 2be3 ?
C’est avant tout une histoire de copains qui ont grandi dans le même quartier, à Longjumeau, et qui ont rêvé de faire le même métier à savoir divertir les gens.
Avant de s’appeler les 2be3, nous nous appelions les Phenoman’s en tant que danseurs et nous avons décidé de reprendre le nom de l’association dont nous faisions partie qui s’appelait les To be free. Nous l’avons transformé en 2be3, car nous avons décidé de vivre notre propre aventure.
Quand vous avez écrit « Partir un jour », tu pensais déjà que ça allait faire un tube des années 90’s ?
Malheureusement, nous n’avons pas écrit « Partir un jour ». J’aurais bien voulu !!!
Quand nous avons enregistré le morceau, nous ne nous attendions pas à la déferlante qui est arrivée par la suite, même si nous en avions envie et en avions rêvé.
Mais en toute honnêteté, nous sentions que nous avions un gros potentiel et qu’il se passait quelque chose quand nous étions tous les trois réunis. Nous ne passions pas inaperçus.
Aujourd’hui, tu es dans le groupe « Génération Boys Band ». C’est une idée de qui ?
C’est moi qui ai eu l’idée de former ce nouveau groupe. J’ai appelé en premier Chris des G Squads qui pour moi avait un talent énorme en tant que chanteur.
Puis nous avons essayé d’autres membres, d’autres Boys band, qui n’ont finalement pas voulu s’investir et nous avons du coup appelé Allan Theo. Il était le client parfait pour ça puisqu’il était considéré à l’époque comme un Boys band à lui tout seul. Allan est chanteur, auteur-compositeur et musicien.
Et c’est quoi qui vous a donné envie de faire ce groupe ?
Ma première envie était de remonter sur scène et de revivre ces instants magiques qu’un artiste ressent quand il chante devant son public.
J’avais un peu la nostalgie de l’époque des 2be3.
Et je dois dire qu’aujourd’hui je suis très fier, car notre groupe existe depuis maintenant cinq ans et chaque année, nous faisons de plus en plus de concerts.
Nous sommes dans la même énergie, dans le partage, dans l’écoute et en plus dans l’amusement. Nous avons tous un grand respect les uns pour les autres. Chacun ramène sa pierre à l’édifice pour faire avancer le groupe et le tirer vers le haut.
Dernièrement nous venons de faire la tournée BORN IN 90s en 2019 et nous avons re-signé pour 2020.
Tu fais également carrière dans la comédie. C’est quoi qui t’a donné envie de te lancer là-dedans ?
Avant toute chose, c’était pour me trouver une voie dans laquelle j’avais envie d’évoluer en solo, en continuant le métier artistique, et divertir les gens.
Étant plus jeune, j’avais intégré un groupe d’improvisation théâtrale. Mais quand tu es jeune, tu n’as pas les outils nécessaires pour pouvoir continuer dans le métier de comédien. Je ne connaissais rien, je ne savais pas ce qu’il fallait faire pour évoluer dans ce métier, sans connaissance, sans piston, et je n’avais pas d’argent pour prendre des cours.
Ensuite, cette opportunité avec les 2be3 est arrivée et nous avons saisi l’occasion. Mais je reste malgré tout dans un domaine que j’aimais, la danse, la scène, le show.
Quel est le projet de comédie qui t’as le plus marqué ?
Quand j’ai reçu le scénario d’un long-métrage réalisé par Melvin Van Peebles, « Le Conte du Ventre plein ».
J’avais juste tourné la série « Pour être libre ».
Les producteurs m’ont repéré dans une émission télé et m’ont fait rencontrer le réalisateur. Il m’a casté dans un dîner, et à la fin de celui-ci, il m’a dit « Tu as le rôle ».
J’étais très fier car c’était la première fois que je faisais quelque chose en mon nom propre et avec un réalisateur connu de films indépendants.
Tu aimerais jouer le rôle principal de quel type de film ?
J’aimerais jouer n’importe quel rôle, mais un rôle dramatique. Un peu le tchao Pantin qu’a fait Coluche.
Mis à part la comédie et la musique, quelle est ta passion ?
Je baigne dans le sport depuis tout petit. C’est mon fil conducteur et ça le sera toute ma vie. C’est mon hygiène de vie, ce qui me permet de garder la tête sur les épaules et j’adore les arts martiaux.
C’est derniers temps, tu étais plusieurs fois en Alsace. Tu penses quoi de notre région ?
Je suis né en Alsace, à Colmar très exactement. J’y suis resté deux ans mais je n’en ai aucun souvenir malheureusement.
Je suis venu deux ou trois fois à Strasbourg et oui, effectivement c’est une très jolie ville que je trouve propre, avec le tram qui est agréable et de grandes rues piétonnes où j’ai kiffé me balader.
Frank Delay, il mange quoi le matin ?
Ça dépend si je vais courir à jeun ou pas.
En général je prends une Prot après, sinon ça dépend de mon humeur.
Des œufs, des toasts, des céréales.